Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes / Philanthropie au service des femmes : Trois organismes qui changent des vies

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Depuis toujours, la philanthropie, cet acte de générosité envers des causes d’intérêt général, a été influencée par les contributions des femmes, bien que leur rôle ait souvent été invisibilisé au fil de l’histoire.

Aujourd’hui, des organismes comme la Maison de Marthe (soutien aux femmes ayant un vécu en lien avec la prostitution), la Fondation La rue des Femmes (accompagnement des femmes en état d’itinérance) et Vide ta sacoche (collecte et distribution de produits d’hygiène et cosmétiques neufs pour des personnes vulnérables) transforment des vies en répondant aux défis uniques auxquels les femmes sont confrontées.

Découvrez comment ces trois organismes, grâce à leur vision philanthropique et leur mobilisation de ressources, soutiennent les femmes en situation critique et génèrent un impact durable dans nos communautés.

PANÉLISTES

Mireille Bédard
Directrice générale
La Maison de Marthe

Élevée par un père entrepreneur et gestionnaire, tôt j’ai pris des responsabilités de gestion dans l’entreprise familiale de commerce de détail. Tout en assurant des fonctions de gestionnaire, j’ai obtenu un baccalauréat en sciences de la consommation. En 2012, portée par le besoin de réaliser mon rêve de travailler avec des personnes vulnérables, j’effectue un retour aux études pour compléter un baccalauréat, ainsi qu’une maîtrise en counseling et orientation à l’université Laval. J’ai spécialisé ma formation, ainsi que ma pratique, en traitement des dépendances. Ainsi, j’ai fait une formation sur la réduction des méfaits (Harm Reduction psychotherapy) avec Andrew Tatarsky, un des pionniers de la réduction des méfaits. Depuis mon retour sur les bancs d’école, j’ai travaillé au Centre Portage de St-Malachie, avec les adolescents aux prises avec des problèmes de consommation, aussi, j’ai travaillé en maison de transition et en milieu carcéral, mais surtout, j’ai œuvré en milieu thérapeutique de traitement en dépendance. Depuis octobre 2024, je suis à la direction de la Maison de Marthe, ce qui me permet de joindre mes deux passions et de mettre à profit mon expérience de gestionnaire, ainsi que celle d’intervenante psychosociale, auprès d’une clientèle des plus vulnérables.

Catherine Op de Beeck
Directrice
Fondation La rue des Femmes

Œuvrant dans le domaine de la philanthropie depuis près de 20 ans, Catherine a à cœur de mettre en lumière les causes qui lui tiennent à cœur. Femme d’équipe, elle sait que l’union fait la force et aime rassembler les meilleurs talents autour d’elle pour mener à bien sa mission. Sa plus grande passion ? Bâtir des partenariats philanthropiques durables et porteurs de sens. Créative, joyeuse et rieuse, elle ne se prend pas trop au sérieux !

Arrivée à La rue des Femmes il y a près de sept ans, elle a été immédiatement touchée par cette cause, par la vision inspirante de sa fondatrice, Léonie Couture, et par l’approche unique en santé relationnelle qui y est déployée.

Depuis, elle s’est donnée pour mission de transformer le regard de la société sur l’itinérance, et plus particulièrement sur l’itinérance des femmes. Faire reconnaître leur immense valeur. Rappeler qu’avant tout, ces femmes sont de grandes blessées et que, grâce aux soins appropriés et à beaucoup d’amour, des miracles sont possibles.

Elle en est convaincue : c’est précisément ce que fait La rue des Femmes, jour après jour. Et c’est ce qui la motive, sept ans plus tard, à poursuivre son engagement. Parce qu’il reste encore tant à accomplir pour cette reconnaissance.

Marie-Anik Shoiry
Fondatrice et directrice générale
Vide ta sacoche

Entrepreneure sociale, pour faire du bien ! » voilà la meilleure manière de présenter Marie-Anik Shoiry. Diplômée de l’Université Laval en droit en 2003 et avocate, Marie-Anik a d’abord travaillé dans le domaine de l’assurance comme conseillère juridique, puis comme gestionnaire. En 2018, Marie-Anik a fondé l’organisme de bienfaisance Vide ta sacoche, qui a comme mission de soulager la précarité hygiénique et d’apporter douceur, dignité, mieux-être et espoir à des personnes en difficulté, notamment les femmes, en leur offrant des produits d’hygiène corporelle et cosmétiques de qualité, des soins de socio-esthétique et des ateliers bienveillants. Engagée, passionnée et mobilisatrice, elle y travaille depuis 2020 comme directrice générale. Marie-Anik est également membre du conseil d’administration du Centre Communautaire Juridique de Québec et elle est maman de trois adolescents

 

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