Depuis 15 ans, Ian-Pierre Scott évolue dans le secteur des organismes sans but lucratif, un milieu qui correspond à ses valeurs et à son souhait de contribuer concrètement à sa communauté. Il y a un peu plus de 5 ans, il s’est spécialisé en philanthropie, un domaine où il met à profit ses compétences relationnelles et ses aptitudes en communication « au service de causes qui me tiennent à cœur ». Depuis l’automne dernier, il fait partie de l’équipe de développement de la Fondation de l’Hôpital général juif, où il occupe le poste d’associé au développement. « Dans le cadre de ce poste, je travaille en étroite collaboration avec des donateurs, des membres du personnel médical et des collègues engagés afin de soutenir les priorités de l’hôpital. »

Il a complété jadis des études universitaires en Histoire, un domaine différent de la philanthropie, ce qui lui a permis de développer de solides compétences en recherche et en rédaction, ainsi qu’une grande curiosité intellectuelle. Pour compléter sa formation, il a suivi des cours et webinaires spécialisés en philanthropie au fil des années.

Ian-Pierre a acquis une expertise particulière dans les domaines de la santé et de la lutte contre la pauvreté. Il a travaillé sur la recherche de financement pour des programmes, la mobilisation de donateurs, le développement de partenariats et les dons planifiés.

Parmi les enjeux qui lui tiennent le plus à cœur, il cite « contribuer à un meilleur accès aux soins, surtout pour les populations vulnérables. Je suis convaincu que la philanthropie peut jouer un rôle déterminant pour améliorer les services offerts, soutenir l’innovation médicale et combler des besoins que le système public ne peut pas toujours répondre seul (ex. recherche médicale). » Il souligne aussi « l’importance de bâtir des relations de confiance avec les donateurs en démontrant l’impact de leur générosité en lien avec l’amélioration des soins de santé. »

Membre du Comité Éducation de l’AFP Québec, Ian-Pierre voit son implication comme une façon de « contribuer concrètement au développement professionnel de mes pairs. C’est une belle occasion de réfléchir aux enjeux actuels dans notre secteur (ex. IA, gouvernance et éthique), de proposer des contenus pertinents et de collaborer avec des collègues tout aussi engagés que moi. Pour moi mon implication, c’est une façon de redonner, de continuer à apprendre et de tisser un réseau solide sur lequel je peux compter. »

Son conseil pour celles et ceux qui souhaitent s’impliquer dans la philanthropie ? « Je leur dirais d’y aller avec les meilleures intentions au monde. En philanthropie, chaque geste compte. C’est en faisant preuve d’une grande écoute des besoins des gens que l’on parvient à avoir un réel impact. Chaque forme d’engagement, aussi modeste soit-elle, peut faire une véritable différence dans la vie des gens et des organisations qui les soutiennent. »

Enfin, selon lui, « être membre de l’AFP, c’est faire partie d’un réseau engagé qui a à cœur ses membres. C’est aussi accéder aux meilleures ressources, à des formations clés et à un réseau d’experts pour progresser et exceller en philanthropie. »

Pour terminer sur une note plus légère, Ian-Pierre partage qu’il est « un collectionneur invétéré de vinyles, toujours partant pour dénicher des disques un peu oubliés ou des classiques qui ont du caractère. » Une passion qui illustre parfaitement sa patience et son œil attentif aux détails, des qualités qu’il met aussi au service de la philanthropie, où chaque geste, même le plus petit, peut avoir un véritable impact.