
11 juin 2025
« Pour moi, c’est important qu’on valorise mieux le travail en philanthropie et qu’on raconte plus clairement son impact. »
Avec cette conviction, Renée Ladouceur incarne une nouvelle génération de professionnelles qui souhaitent remettre la philanthropie au cœur des enjeux stratégiques.
Son parcours est loin d’être linéaire, et c’est ce qui en fait la richesse. Issue du milieu de l’hôtellerie, où elle a occupé divers postes en service à la clientèle, en vente et en coordination d’événements, elle amorce un virage il y a environ sept ans : « J’ai accepté un poste en tant qu’adjointe au développement pour voir si ce domaine me conviendrait. J’ai rapidement découvert un réel intérêt, et même une affinité, pour ce travail, en particulier pour les relations avec les donateurs. »
Diplômée en biologie, elle pensait initialement faire carrière en recherche. Même si elle ne s’est pas dirigée vers le laboratoire, sa formation scientifique lui a offert une précieuse rigueur et une pensée critique qu’elle mobilise aujourd’hui dans l’analyse d’impacts et le développement de stratégies fondées sur des données probantes.
Renée milite aussi pour une meilleure reconnaissance du travail philanthropique :
« Trop souvent, le domaine est mal compris, les gens pensent qu’on fait simplement des demandes de dons, alors que le travail est beaucoup plus stratégique que ça. »
À travers son engagement au comité Éducation d’AFP Québec, elle contribue à faire rayonner ce travail de l’ombre : bâtir des relations solides, mobiliser des ressources, assurer la pérennité des programmes, et surtout, communiquer les retombées avec clarté et authenticité.
En parallèle de ses fonctions, elle est aussi bénévole au Refuge Cœur en Main, où elle aide à l’adoption et à l’accueil de chats en attente d’un nouveau foyer. Une preuve que l’engagement et le soin des autres sont au cœur de tout ce qu’elle entreprend.