Un départ précoce dans l’univers philanthropique

« Mon parcours en philanthropie a débuté très jeune! J’ai vu mes parents s’impliquer, donner, et j’ai toujours été sensible à l’idée d’aider les autres! » Une sensibilité qui s’est rapidement transformée en engagement concret : à son arrivée au Québec, il organise une première levée de fonds pour Enfant-Soleil. Son parcours professionnel commence dans le commerce, mais en 2018, à un carrefour de sa vie, il fait un choix déterminant : « J’ai décidé d’embrasser une carrière en philanthropie. »

Il rejoint alors Centraide Québec, Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent, une expérience où il côtoie « des gens passionnés, brillants, généreux! » et découvre l’envers du décor du milieu communautaire. Un monde dans lequel il se sent immédiatement à sa place : « Il n’y a pas un matin, depuis bientôt 10 ans, où je pars travailler à reculons »

Passé par Make-A-Wish/Rêves d’enfants, il vit une période intense, marquée par des histoires bouleversantes, notamment en tant que père. Aujourd’hui, à la Fondation du Cégep Garneau, il trouve un épanouissement profond dans sa mission : « Se lever le matin pour permettre à chaque étudiant et chaque étudiante de se réaliser, c’est rafraîchissant! »

Une expertise qui allie relations humaines et stratégies philanthropiques

Diplômé en commerce et marketing, Aurélien trace un parallèle pertinent entre son bagage et la philanthropie : « Le développement philanthropique, c’est de la vente, mais sans produit à vendre. Ce que l’on ‘vend’, c’est une communauté tissée serrée, une communauté plus forte, plus résiliente. »

Sa carrière lui a permis de développer des compétences clés : « J’ai clairement développé des compétences en réseautage! Je pense aussi être plutôt compétent dans tout ce qui touche aux relations avec les partenaires. » Il excelle dans l’organisation de comités de bénévoles corporatifs et la reconnaissance de ces derniers, tout en structurant efficacement des campagnes de levée de fonds. Il partage aussi son expertise dès qu’il le peut, comme ce sera le cas lors du cours de l’AFP sur l’ABC de la philanthropie, ou il animera le module numéro 2, Élaboration d’un programme intégré de collecte de fonds.

Une vision engagée pour l’avenir de la philanthropie

Les enjeux qui le touchent de près ? Le décrochage scolaire. Faire en sorte que chaque étudiant ou étudiante puisse mettre toutes les chances de son côté pour réussir. Une mission qu’il prend à cœur, persuadé que l’avenir d’une société repose sur une jeunesse bien éduquée et outillée.

Membre actif du comité Éducation de l’AFP, il s’emploie à « mettre en avant des organismes de Québec » et à encourager la professionnalisation du secteur. Pour celles et ceux qui veulent se lancer en philanthropie, son conseil est sans équivoque : « Allez-y, foncez!!!! » mais en étant conscient que « c’est un domaine où on ne peut plus improviser ». Structuration et professionnalisme sont, selon lui, les clés d’un secteur efficace et impactant.

Et en dehors de la philanthropie ?

Fan de soccer, Aurélien assume avec humour : « Je peux regarder un match en écoutant une émission à la radio qui analyse ce même match… » Une passion qui reflète son engagement : plongé à 100 % dans ce qu’il aime, avec une capacité d’analyse et un enthousiasme inébranlables!

L’avantage d’être membre de l’AFP ? Aurélien valorise avant tout « le réseautage, et, sans hésitation, les offres de perfectionnement! » Il salue l’apport des différentes régions du Québec et reste avide d’idées nouvelles : « Quelqu’un qui vient de commencer à travailler en philanthropie a assurément des choses à m’apprendre, une vision neuve, fraîche! Et je la veux cette vision nouvelle! »

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